Archive for the 'Périple' Category

Alien ? Moi ?

juillet 01st, 2008 | Category: Périple

Ce matin j’ai été à la mairie de ma ville de résidence, Suita, pour y faire une demande “d’alien registration card”, nom de la carte obligatoire pour les étrangers lorsqu’on reste plus de trois mois sur le sol Japonais. Pour cela j’ai du faire des photos d’identités selon un format bien précis. Encore une chose étrange au Japon, les photos d’identités ont plusieurs formats spécifiques selon le document officiel auquel elles sont destinées. Il suffit donc de sélectionner le bon format au photomaton, je devais faire du 45 par 35 mm avec de 3 à 9 mm de marge au dessus de la tête et une taille de tête de 25 à 31 mm et centrée à plus ou moins 2 mm. C’est ce qu’on appelle savoir ce qu’on veut ! Voici donc ce que cela à donné : 6 photos numériques imprimées sur du papier millimétré brillant avec des informations surement très intéressantes dans la marge de droite.

La mairie pour sa part est un impressionnant bâtiment dans lequel des centaines de personnes travaillent sous des piles de documents entassés de manière peu ordonné, on a pas l’habitude de voir un tel foutoir au Japon, surtout dans l’administration. J’ai donc rempli des papiers importants tandis qu’à coté de moi un couple de Birmanie (c’était écrit Myanmar sur leurs passeports) essayait tant bien que mal de faire de même. J’y retournerais donc dans un mois pour obtenir cette fameuse “Alien Card”.

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Bienvenue à Kyoto !

juin 30th, 2008 | Category: Cuisine, Japon, Périple

La journée de samedi dernier était réservée à la visite de Kyoto avec des collègues. Kyoto fût la capitale du Japon avant Tokyo de 794 à 1868 et est aujourd’hui encore l’une des plus belle ville du Japon, grâce notamment à de très nombreux temples (environ 2000), à la présence du palais impérial, et de magnifiques jardins “zen”. C’est aussi une ville forte de 1,5 millions d’habitants et capitale de la préfecture du même nom, située à une quarantaine de kilomètres d’Osaka, joignable rapidement en tramway dont l’arrivée se fait dans cette gare …

… et quelle gare : onze étages comprenant un hôtel, des centres commerciaux, moult restaurants et le panorama sur Kyoto, le tout dans un bâtiment ultra-moderne qui fût d’ailleurs très critiqué à sa construction en 1997. C’est la deuxième plus grosse gare du Japon après celle de Nagoya, elle a été dessinée par l’architecte Hiroshi Hara et fait 70 mètres de hauteur pour 470 de largeur. Voici quelques photos de l’intérieur avec un nombre incalculable de marches pour rejoindre le toit du building, la structure découverte assez impressionnante et une passerelle pour traverser le bâtiment au dessus du vide.

Avant de commencer la visite de la ville, nous avons goûté la gastronomie  en allant manger dans un restaurant qui propose des spécialités de Kyoto. Voici l’assortiment que j’ai dégusté, c’est bien le mot car c’était très rafiné comme souvent ici. Des beignets de crevette, poisson et légume, une petite soupe de tofu, quelques petits accompagnements locaux au goût très prononcé (dans le petit pot de droite) et des hors d’œuvres dont, de gauche à droite : deux morceaux de sashimi, deux tranches de la “peau de cuisson” issus de la préparation du tofu, une crotte de wasabi, deux succulents petits morceaux d’omelette, un met spongieux dont j’ai oublié la composition mais proche du tofu, un petit bout de porc légèrement caramélisé et une tranchette de veau. Le riz était pour sa part accompagné de microscopiques poissons et présenté à la manière traditionelle, dans son bol de cuisson sur un socle en bois.

Voici maintenant diverses photos de Kyoto, dont la tour située juste en face de la gare et le panorama du haut de cette même gare mais le ciel très sombre et la vitre épaisse qui nous séparait du vide ne m’ont pas aidé à faire de plus belles photos. Vous pouvez aussi voir deux rues typiquement japonaises, l’une très belle et traditionnelle avec dalles au sol et palissades en bois et l’autre plus étroite et commerçantes avec des fils électriques partout. Et pour finir, des arbres japonais et l’un des emblèmes de la ville de Kyoto, le personnage Astro-boy créé à Kyoto comme beaucoup d’autre personnages de manga et qui est aussi populaire que Mickey au Japon.

Et pour finir cette journée, nous sommes allés dans l’équivalent d’un salon de thé pour y déguster des spécialités sucrées Japonaises. J’y ai prit une glace au sésame noir parce que c’est tellement bon tous les midis en sauce sur les carottes et la salade que ça ne pouvait être que bon en glace. Et ce fût en effet très bon surtout accompagné de fruits frais et d’une confiture japonaise dont je ne me souviens plus le nom mais qui est très bonne, je tacherais d’en retrouver. Notez bien la “cuillère fourchette” plus pratique que les baguettes pour ce genre de plat et ce petit jardin intérieur dans une micro cour enclavée dans le salon qui nous a permis de savoir s’il pleuvait ou pas.

D’autres photos de Kyoto viendront bientôt, patience   ;-)

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Je repasse par là.

juin 25th, 2008 | Category: Design, Périple

Il a bien fallut que je me rende à l’évidence : c’est anormal d’imaginer ne pas repasser mes chemises dans un pays aussi rempli d’électronique. Après avoir fait une machine sans encombre il y a dix jours, je me suis donc rendu dans un “hypermarché” de l’électroménager au retour du boulot afin de voir ce qu’ils proposent comme choix en fer à repasser. Je dit “hypermarché” car ici les boutiques de produit hi-tech son plus grandes que les supermarchés de produits consommables classiques où je fais mes courses. Ceux ci sont bien plus petit que nos grandes surfaces en France mais ont tout de même la taille qu’il faut.

Je passe donc devant les nombreux rayons de téléphones portables, de téléviseur et autre matériel Hi-Fi et monte à l’étage des appareils domestiques. Je traverse à nouveau beaucoup de rayons de climatiseurs, d’aspirateur et de machines à laver avant d’arrivé aux fers à repasser. Et là bien sur il y le choix entre toutes les grandes marques nationales dont justement National (Panasonic), mais aussi Sanyo, Toshiba, Hitachi, Mitsubishi et même T-fal, léger plagiat de notre Téfal Français je pense. Parmis tous ces fers, une gamme de prix allant de 1500 ¥ (9 €) à 10000 ¥ (60 €), toutes les tailles, du fer avec grosse base de vapeur à celui qui tiens presque dans la poche, et tous les styles : jolie, moche, blanc, coloré, diforme, équilibré …

J’ai donc choisi un compromis intéressant entre bas prix et qualité correcte (au touché du moins) avec un soupçon de design.

Le voici donc, vert clair et blanc, de marque “mi” pour moins de 18 €. Pourquoi je l’ai choisi lui plutôt que les 40 autres ? Hé bien parce qu’il est petit et que certaines idées mon attirées, à commencé par sa poignée rabatable qui le rend compact et facilement transportable puis par son look classique mais bien dessiné et sa facilité d’utilisation avec un seul bouton de réglage.

Voici son autre idée intéressante, dont je ne me suis rendu compte qu’après l’avoir acheté car le modèle d’exposition n’était pas “ouvrable”, son réservoir d’eau est disposé dans le manche, celui là même qui se rabat. Il est donc plus original que tous les autres du rayon et c’est bien ce qui m’a plus même si ça reste un produit que personne n’aime utiliser … surtout quand, comme moi, on est pas équipé d’une table à repasser, ce qui m’a obligé de recourir une fois de plus au système “D-D”, en bon Designer-Débrouillard, et voilà comment je m’y suis prit : le tiroir en bois du bureau retourné sur le lit et enveloppé de ma serviette de bain. Pas tip-top mais ça marche, voilà donc comment remplacer sa mère à moindre frais. ^^

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Compris ? Understand ? Wakarimashta ?

juin 17th, 2008 | Category: Japon, Périple

Après plus d’un mois de stage maintenant, nous avons développé quelques techniques, à l’agence, pour les fois où on ne se comprend pas en anglais, voici un exemple utilisant la technique du dashboard d’Apple, parce qu’il faut avouer que de temps en temps, ils ont des idées pratiques qui fonctionnent bien.

Mon tuteur a donc entré le mot en japonais dans le traducteur d’anglais puis je comme je ne le comprenais toujours pas, je l’ai à mon tour traduit en français avant de faire : “Ahh ouai une cloison okay”.

Vous savez maintenant dire “cloison” en français, anglais et japonais, bien que la lecture des idéogrammes puisse poser problème.

Mais généralement, les japonais ont tous toujours un traducteur électronique de poche sur eux, c’est assez pratique aussi lorsqu’on est pas au bureau. Et si vous regardez bien derrière le dashboard, vous pouvez voir une partie de mon boulot en transparence, mais pas de détails croustillant suffisement interessant, c’est du plan 2D, désolé.

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Mon espace vital.

juin 16th, 2008 | Category: Japon, Périple

Je vais maintenant vous présenter l’endroit dans lequel je vis, mon appartement de 15 mètres carrés au cinquième étage et à la troisième place du couloir, autant vous dire qu’il y a beaucoup d’appartements dans mon immeuble mais que apparemment beaucoup ne sont pas loués car de nombreuses boites aux lettres sont verrouillées par un gros bout de scotch et aussi parce que l’ambiance y est très calme.

Voici donc mon bureau - salle à manger - véranda, ainsi qu’une armoire que j’ai mise devant la fenêtre puisque je n’ai pas de rideau ni de volets. Mes vêtements sont rangés dans une autre armoire intégré au mur dans mon entrée. Le bureau n’est pas bien grand, mon petit PC portable parait même presque normal dessus, je suis donc obligé de le ranger très souvent, et ça me change.

Le lit à l’occidentale, pas traditionnel comme les futon japonais. C’est l’endroit dans lequel je passe le plus de temps en semaine, rentrant tard du boulot et partant tôt le matin, je ne profite du reste de la pièce pratiquement que le week end quand parfois je reste chez moi. A noter que ce lit fait aussi un excellent canapé pour squatter.

Dans le prolongement de l’entrée se trouve la cuisine, très “spacieuse”, une plaque, un évier, un micro frigo et c’est tout. C’est suffisant pour faire à manger bien sur mais parfois un peu compliqué quand j’ai beaucoup de vaisselle à faire par exemple. Mais comme je mange au resto universitaire tous les midis, je ne souffre pas vraiment de sa petite taille.

Juste derrière la cuisine, il y a la salle de bain, très petite et donc très optimisée mais c’est plutôt fonctionnel je dois dire. Une seule arrivée d’eau pour le lavabo et la douche et aussi une seule et même évacuation de l’eau puisque celle ci est creusée dans le sol sous la baignoire et que l’eau de la douche et du lavabo s’y rejoignent, d’où l’absence de siphon. Le WC a quant à lui sont propre système d’eau, heureusement. Ils sont fort ces japonais quand même, un sacré esprit pratique de simplicité, à part qu’ils ont oublié de me fournir un rideau de douche.

Voici maintenant la pièce commune équipé d’une télévision d’un coin canapé et de multiples tables, d’un distributeur de boissons, d’un micro-onde ainsi que d’un self abandonné qui devait servir juste après la construction de cet immeuble en 1990 lorsque il devait servir de pensionnat ou de quelque chose comme ça. Parfois, on dirait presque un décors de jeu vidéo en FPS.

Ceci est la pièce dans laquelle je me suis risqué à faire une lessive ce week end. Plusieurs machines à laver et un sèche linge fonctionnant tous à pièce, 200 Yen par machine soit environ 1,20 Euros. Il ne me reste plus qu’à trouver un fer à repasser maintenant !

Et pour finir, le nom de ce bâtiment est “Pure Fleur”, encore un mot de français utilisé pour nommer quelque chose au Japon, puisque c’est synonyme de luxe ici, même si dans ce cas, ça ne veut pas dire grand chose et que la notion de luxe de cette résidence est très relative, mais j’ai l’essentiel qu’il me faut pour vivre, donc tout est parfait. Si quelqu’un qui parle japonais pouvant me traduire ce qu’il est écrit en dessous, ça m’intéresserais, qu’est que le mot montagne (Yama) vient faire dans une histoire de fleur pure ?

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1ère journée au Japon.

juin 13th, 2008 | Category: Japon, Périple

Continuons le flash back commencé hier dont voici la première vision que j’ai eu du Japon, au petit matin par la fenêtre de l’avion après avoir survolé la France, l’Allemagne, la Pologne, la Biélorussie, la Russie la Mongolie, la Chine et la Corée du sud (bizarrement l’avion a bifurqué vers le sud pour contourner la Corée du nord ^^).

Suite à mon atterrissage sur l’aéroport KIX et après avoir donc prit le monorail et montré patte blanche à la douane, j’ai été dans l’énorme terminal pour louer un téléphone portable local de marque Sanyo, entreprise originaire d’Osaka bien sur. (mon numéro : 003300818067126317). Pour info les sms ne marchent pas au Japon mais sont remplacé par des emails, bien plus pratiques finalement. (mon email de portable : dd-7060/08067126317@ezweb.ne.jp)

J’ai aussi été prendre des plans d’Osaka, de quoi me désaltérer enfin après le vol dans un des très nombreux distributeurs automatiques de boissons et acheter un ticket de “bus limousine”, un car qui m’a emmené de l’aéroport jusqu’à la ville d’Osaka par le fameux et interminable pont dont voici une photo de “dessus”.

Après environ une heure de trajet, à traverser uniquement des zones urbaines et industrielles en longeant la côte, j’arrive dans Osaka et je prend un taxi pour me rendre à l’agence de location de mon appartement. Bien sur on me sert un thé vert et on discute contrat dans ce qui peut ressembler à de l’anglais si on se concentre bien. Il faut savoir que il était 11h00 au Japon mais que pour moi il était plutôt 6h00 du matin et que j’ai très mal dormi dans l’avion et assez peu la nuit d’avant pour cause de bagage, mais comme on a eu beaucoup de cours de nuit blanche à l’ISD j’ai plutôt l’habitude heureusement, mais j’ai donc passé la journée un peu la tête dans le riz (car ya pas de pâté là bas).

Suite à ça, l’assistante m’emmena en métro jusqu’à l’appartement qui est tout au nord de l’agglomération dans la ville de Suita et m’expliqua comment acheter un ticket et une pass-card. Elle peina d’ailleurs à repérer l’immeuble, car en effet, le dénivelé est un peu étrange à cet endroit là, et lorsqu’on arrive enfin à l’appartement, je me rend compte qu’il est totalement vide d’accessoire et qu’il va donc falloir passer la journée à m’équiper, ne serais ce que pour pouvoir manger. On me montre donc où est la supérette la plus proche et je me lance ainsi dans mes premières courses japonaises. En revenant à l’appartement et après avoir discuté à un feux rouge pour pour piéton avec un américain de Chicago parlant le japonais, le couple responsables de l’immeuble m’attendait pour me prêter drap et couette (ouf) et m’expliqua en voyant mes courses et avec l’aide en traduction de l’américain de m’emmener en voiture dans un magasin ou tout est à 100 Yen (0,60 Euros), concept récent mais très à la mode maintenant au Japon, afin que je puisse m’équiper pour pas cher et cela pas très loin de chez moi.

Une petite parenthèse s’impose pour parler de leur voiture assez folklorique je doit dire, un petit cube comme on n’en vois qu’au Japon et dont l’intérieur était totalement remplis de gadgets tous plus inutiles les uns que les autres ainsi que de peluches ou figurines en tout genre : 15 fois pire que dans ma Saxo ! D’ailleurs tout cela paraissait très instable, surtout vu la conduite très sur-régime du chauffeur, mais pourtant à ma grande surprise, rien n’est tombé pendant les quelques minutes de route. C’est là qu’est toute “l’intelligence supérieure” qu’on ressent au Japon par rapport à l’Europe, beaucoup de petites choses sont plus simples ou mieux pensées sans que cela ne soit révolutionnaire pour autant, sauf que dans le cas de cette voiture, cette intelligence concernant la stabilité des “bidules” ne servait pas à grand chose.

Lorsqu’on arrive au magasin à 100 Yen, on se gare sur le parking et on rentre dans une boutique ne vendant que des costume-cravate, je me pose quelques questions, puis on monte un escalier et je me rend compte que les trois étage au dessus sont dédiés à la vie pas chère, on me tend une casserole en me montrant une pièce de 100 Yen et je comprend enfin que toute cette camelote est vendu à 60 centime d’euro l’unité. Après avoir tout visité, je constate qu’il n’y a pas que de la camelote finalement et que, malgré les bas prix, la qualité certes basique est quand même au rendez vous, encore un bon coup de la “Japan intelligence corporation” surement, ça à beau ne pas être cher, c’est quand même bien souvent du solide avec une (petite) recherche d’esthétique. En tout cas, pour des accessoires de première nécessité, c’est vraiment le bon plan. Ensuite je rentre chez moi pour passer enfin quelques heures tranquille et manger quelque chose de local fraichement acheté, ce qui ne m’a pas fait de mal après cette première journée assez mouvementée mais tout de même bien plaisante.

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