Voici donc l’une des dernières visites que j’ai faite au Japon, celle de l’aquarium d’Osaka nommé “Kaiyukan”. Celui ci est principalement réputé pour deux choses, son architecture très moderne et la présence de deux requin-baleines à l’intérieur, le plus gros poisson du monde, ce qui explique le logo de cet aquarium, lui aussi étant l’un des plus gros de la planète. A l’intérieur, un petit bonhomme explique de manière amusante ce qu’il y a derrière chaque vitrine.
Voici donc en vrac les photos de l’aquarium principal renfermant les deux fameux requin-baleines, mais aussi bon nombres d’autres spécimens comme des raie mantas dépassant les six mètres d’envergure.
Il y a aussi d’autres aquariums avec bien d’autres types d’animaux aquatiques, j’ai particulièrement apprécié les Pingouins, c’est toujours aussi drôle, et les méduses sont toujours aussi mystérieuses. Ajoutons à cela d’impressionnant crabes araignées géants ainsi que d’autres amphibiens qui passent malheureusement très mal en photo comme des poissons lune, des dauphins ou encore des pieuvres.
Et pour finir, voici un cube de verre qui nous montre l’épaisseur des vitres de l’aquarium géant, environ 30 cm, épatant non ?
]]>Pour commencer voici la visite du musée des “Instant Ramen” que j’ai visité le dimanche précédant mon départ. Ce produit est très célèbre à travers le monde entier et consiste à acheter des nouilles séchées dans un petit bol et à ajouter ensuite de l’eau bouillante dedans pour les consommer. C’est à Osaka, plus précisément à Ikeda que cela fût inventé par Momofuku Ando en 1958 dans un garage comme c’est souvent le cas, et qu’ensuite l’entreprise Nissin, seule à détenir le brevet, s’est beaucoup développée au point d’avoir construit un musée gratuit entièrement dédié à cette histoire étonnante. Voici donc quelques images de la visite avec notamment l’impressionnant mur remplit de toutes les sortes de “cup noodles” commercialisée depuis 50 ans classées comme un arbre généalogique ainsi que le fameux logo “Chikin ramen”.
Le créateur des instant ramen, monofuku Ando.
Des nouilles qui tiennent toute seules.
Les cup noodle pour consomer dans l’avion.
Les instant ramen destinés au astronautes.
La cup noodle du cinquantenaire de la marque.
La carte de la consommation mondiale d’instant ramen.
L’antre des cup noodle, comment c’est fait ?
Et le gigantesque mur généalogique.
Et le clou de la visite, c’est la possibilité de composer soit même sa “cup noodle”, on commence par dessiner au feutre sur son emballage vide puis on choisi la sauce et quatre éléments à mettre dedans avant de refermer le packaging. J’ai choisi la sauce SIO avec des morceaux d’oeuf, de viande, de fromage et les petits narutos rigolos avec la tête du petit chikin dessus.
Le lendemain, après une nuit plus ou moins tranquille, et parce que j’ai pu prendre mon mardi après midi puisque j’ai été travaillé tout le week end, nous avons pu aller visiter Osaka, sous la pluie (battante malheureusement…), mais le Château est quand même bien chouette, malgré l’humidité très ambiante !
Nous avons ensuite rejoint le quartier sud de Namba. Nous en avons profité pour tester les fameux Pachinko, ces jeux de billes qui font fureur au japon, où tout le monde joue dans un bruit infernal et sans aucun but précis, du moins pour nous français, mais c’est amusant quand même.
Pour finir nous avons été dans LA rue des restaurant à Osaka, Dotombori, pour y manger un bon Okonomiyaki accompagné d’une succulente “bi-rou”, mais hélas, ma batterie a rendue l’âme, je n’ai pu prendre que deux photos, une de Namba sous la pluie et une de Dotombori.
]]>Nous avons tout d’abord visité le “Shrine” de Miyajima, sanctuaire shintoïste dont la construction sur pilotis à débuté il y a 800 ans. Cet endroits est surtout célèbre grâce à son “torii flottant”, la porte représentant l’entrée d’un shrine, qui ici à les pieds dans l’eau. C’est unique et très joli, c’est même considéré parmi les trois vues les plus célèbres du Japon.
Voici donc quelques photos en vrac de la visite de ce sanctuaire aux couleurs orangées et bien sur entièrement construit en bois.
La pagode de Miyajima, sublime tour à cinq étages construite en 1407.
Une des particularité de cette île, ce sont les nombreuses petites biches en totale liberté qui n’hésitent pas a essayer de manger les vêtements des passants.
Et comme cette année 2008 est celle des 150 ans des relations franco-japonaises, le Mont-Saint-Michel normand et le torii de Miyajima sont à l’honneur sur les affiches commémorant cet anniversaire.
Ensuite nous sommes allez non loin de là dans le centre d’Hiroshima afin de voir cette ville tristement célèbre et de visiter son fameux mémorial pour la paix, voir la flamme qui ne s’éteindra que lorsqu’il n’y aura plus une seule arme nucléaire sur la terre et apercevoir le château d’Hiroshima reconstruit en béton armé après l’explosion.
Mais le plus impressionnant est sans conteste le “Dôme de la bombe A” ce bâtiment situé très proche de l’épicentre de l’explosion et qui a résisté au point d’être encore debout de nos jours, sans avoir subi de modification en guise de témoignage.
Puis pour le retour, nous avons de nouveau mangé sur l’autoroute, j’ai pris un Chiken namban, de très bon morceaux de poulet enrobés d’une délicieuse friture que je ne connaissait pas. La soupe miso accompagne le tout, c’est extrêmement populaire dans tout le Japon malgrè cette texture très étrange.
Et pour finir, je n’oublierais pas de remercier les protagonistes de ce samedi passionnant, la secrétaire de l’agence Hitomi, mon collègue Ôshima et les deux étudiants du PID Funayama à ma gauche et Nakamura qui se fait une fois de plus remarquer.
]]>J’en étais donc à vous montrer toutes les recherches de “speed shape” et le développement qui s’en est suivi, nous pouvons donc maintenant passer à la finition. Pour avoir un meilleur aperçu de ce que rendra l’objet une fois terminé, on fait des roughs à l’aide de marqueurs, les fameux Copic Japonais bien sur.
Ces rendus les plus réalistes possibles sont généralement mis en valeur par des fonds dynamiques dont les designers Japonais sont toujours friands, bien qu’en Europe ça commence vraiment à disparaître.
Mais la perfection des contours d’une forme ne peut être atteinte que grâce à des plans techniques en deux dimensions d’une précision maximale.
Et lorsque tout ça est terminé, on peut enfin attaquer la maquette de cette “speed shape”, d’abord en taillant la forme au papier de verre directement dans un bloc de mousse, puis ensuite en enduisant de mastic cette mousse et en ponçant de nouveau pendant des jours entiers afin d’avoir une surface parfaite. On bouche les trous avec une sorte de pâte grise qui durcit, on re-ponce et après une couche de “surfacer” la maquette est prête à être peinte.
Le dernier travail consiste à prendre les plus belles photos possible du résultat avec de chouettes effets de lumière et un environnement neutre. J’ai choisi de peindre ma “speed shape” dans un violet brillant aux reflets rosés, c’est original et très réussi m’a t on dit.
Mais comme j’aime bien ma “speed shape”, j’ai voulu lui donner un nom et lui créer un logo, elle s’appelle donc “Kuitsuku”, adaptation de l’anglais “Quick” traduit en katakana, ces petits idéogrammes qui servent à écrire en Japonais un mot d’origine étrangère en se basant uniquement sur les sons des syllabes.
]]>Après toutes ces recherches, c’est finalement ce dessin qui a le plus retenu l’attention des autres membres de l’agence mais aussi de moi même, j’ai donc décider de développer ce croquis.
Cette forme assez complexe à la base fût donc simplifiée tout en conservant l’asymétrie et l’avant dédoublé qui se rejoint à l’arrière puisque ces deux idées étaient les plus originales et appuyaient le dynamisme de cette “speed shape”.
Puis pour finir, il a fallu fignoler le choix des lignes, des surfaces et des volumes en prévision de la suite du projet.
La suite demain si j’ai le temps parce que en ce moment les journées sont chargées, la fin approche et ça se sent !
]]>Qu’à cela ne tienne, Toyota dota la jeune marque Will d’un second modèle en 2001 qui changea radicalement de style au point de devenir une référence qui inspirera d’autres grand constructeurs de l’époque comme Opel ou Renault. Cette “Will Vs” adopte une ligne très sportive, des lignes marqués et dynamiques tant sur les ailes qu’au milieu, des vitres petites et profilées et des surfaces simples qui courent de l’avant vers l’arrière sans interruption. Les designers l’ont d’ailleurs avoué, leur inspiration principale était le furtif et surfacique avion de chasse américain F-117. Cette fois, la réussite du design était flagrante et cette voiture que j’adore a séduit de nombreux fans au Japon, seul pays où les Wills sont commercialisées. Malgré son succès, ce modèle ne fût produit que jusqu’en 2004 et ne sera pas remplacé, seulement 4000 “Will Vs” sont sortie des chaînes de montage, c’est donc une rareté dont les quelques propriétaires sont fier d’utiliser au quotidien.
Puis après ce glorieux épisode de design made by Toyota (comme quoi quand on veut on peux) un troisième modèle apparu, lui aussi unique et différent de ses prédécesseurs. Il s’agit de la “Will Cypha” avec ses grands passages de roues bien galbés, ses phares avant verticaux et ses roues qui paraissent toutes petites. Je pense que le constat est exactement le même que pour la “Will Vi”, soit vous la voulez soit vous vomissez mais avouez que l’originalité est au rendez-vous et que quand on croise ça dans la rue, on est sur et certain d’être au Japon. Serais ce donc le pays où rien n’est impossible ?
]]>Toujours pareil, j’ai essayé de les classer de gauche à droite par ordre logique de la moins chère et moins bonne à celle qui sont pleines de bon malt et donc surtaxées. Passons donc sur les “green label”, “Zero” (3% d’alcool) et la “Alpha” bleu un peu plus forte mais tout aussi bas de gamme pour arriver au bon rapport qualité-prix de la “Sparkling Hop” assez peu diffusée et surtout des “Nodogoshi” au graphisme de pression et “Tanrei” qui signifie “good time” en vieux Japonais m’a t’on expliqué. Ces deux Kirin sont très faciles à trouver et se laissent boire tranquillement à l’apéro. Ensuite la “Kirin original” et la “Lager beer” sont sans réel intérêt et plus chère, mais les deux autres qui suivent sont très cool. Celle qui est colorée est la bière d’automne qui vient donc tout juste de sortir et qui ne durera qu’un certain temps, elle est bonne et la canette est plutôt jolie je trouve. C’est une tradition, Kirin la sort tous les ans, et elle est à 6% d’alcool comme la Kirin “Enjuku” qui a bon goût. Les deux dernières sont sans doute les vrais de vrais Kirin, la “Classic” et la “The Gold” qui semble reprendre la recette originale de Kirin pour fêter le centenaire de la marque qui est née en 1907. Tout ça est donc bien varié, mais la canette de la Kirin “Sparkling Hop” à une petite caractéristique intéressante, elle présente une structure en triangle en son milieu comme le fond aussi quelques autre marques de boissons, superbe.
Mais le Must avec un grand “M” en ce qui concerne la bière au Japon, c’est quand même les stands qui vendent de la pression dans la rue ou dans les endroits très passagers des centres commerciaux, très pratique pour boire un bon petit coup vite fait pour pas trop cher. Par contre, la seule Kirin qu’on trouve en France, la “Ichiban” qui signifie “la moins chère” reste introuvable au Japon, étrange.
]]>Elles n’ont donc pas de lacet, ce qui me change la vie par rapport aux lacets trop fins et lisses des précédentes qui s’en allaient tout le temps. En plus elles ont une discrète pointe de jaune, les textures sont sympa et elles ont l’air très robustes. Pour moins de 20000 Yens, je me suis dit que ce serait parfait.
]]>Nous sommes donc allé visiter le parc Kenrokuen, l’un des trois plus beau parc du Japon selon les connaisseur, et c’est vrai qu’il vaut le déplacement, très paisible et rempli de cette “nature contrôlée” comme vous pouvez le voir sur ces quelques photos.
Nous nous sommes ensuite promener dans le quartier “Higashi Chaya Gai”, resté pratiquement sous la même forme que depuis 200 ans, et par conséquent incontournable quand on visite kanazawa, pour ses petites ruelles et ses vieilles maisons en bois.
Le repas du midi était bien sur composé essentiellement de poisson puisque je vous rappelle que Kanazawa est un port réputé, j’ai donc pris un Kaisen-Don, plusieurs sashimi (tranches de poissons cru) sur du riz, puisque le riz de Kanazawa est l’un des meilleurs du Japon car il pleut beaucoup dans cette région. Tout ça était bien sur très bon. Et autre petite particularité propre à Kanazawa, c’est l’or, cette ville est en effet réputée grâce à une légende racontant qu’un paysan trouva de l’or en creusant dans son champ. On trouve donc énormément de choses dorées à la feuille d’or, dans les boutiques de souvenir, des salles aux murs dorés ou même des étranges cakes dorés qui se mangent. Et les restaurants n’échappent pas à cette règle puisqu’il est fréquent de manger un peu d’or dans son plat, comme ici.
Quelques petits détails amusant vu dans Kanazawa, le logo du restaurant dans lequel on a mangé, qui représente l’idéogramme “Don” qui signifie riz, un panneau assez compliqué à comprendre mais qui dit que les fumeurs ne sont pas les bienvenues, surtout en été. Et un distributeur de Saké, pour pouvoir goûter avant d’acheter, puisque le riz de Kanazawa est bon, son Saké est par conséquent très réputé.
Et pour finir, un petit passage dans un salon de thé vert juste avant de reprendre le train pour Osaka. Nous avons donc goûté cette petite confiserie aux couleurs très vives, avec de l’or dessus et un goût fantastique. Les bonbons Japonais sont vraiment étonnants.
]]>Devant la gare de Kanazawa il y a cette porte massive en bois, et plus loin ces deux statues rigolotes.
Je reviendrais sans doute plus tard sur le musée de Kanazawa dans lequel sont exposés les boites à musiques “Platon’s Orgel” crées en 1994 pa Kazuo Kawasaki, passons donc à une des plus grande spécialité de Kanazawa, la bonne bouffe, puisque cette ville est un port réputé de la mer du Japon et que les poissons et crustacés de cette mer sont parait il meilleurs que ceux du Pacifique. Les restaurants de “sea food” abondent et nous avons donc été gouter tout ça. D’abord la “sea food salada”, un mélange de poisson et crustacés puis un autre ensemble avec des fruits de mer sur glace cette fois comme ce beau morceau de poulpe que j’ai mangé mais pas vraiment apprécié, ça se ventouse sur la langue, horrible, même si la forme est marrante.
Ensuite du poisson frit qu’on trempe dans une sauce, le Yaki-Zakana, c’est très bon, puis un peu plus étrange, des têtes de crevettes dont il faut tout manger même si ça croque et que ce n’est vraiment pas dans nos habitudes en France.
Puis viennent ces petits poisson très fins qui se mangent sans faim, et un autre Yaki-Zakana qu’on dépioche avec ses baguettes avant de tremper dans la sauce. Pour finir le repas, pas de choses bizarres venant de la mer mais du Katsu, du porc panné qu’on trempait ici dans un mélange d’oeuf et d’algues. Bien sur je n’ai pas manger tout ça, ce sont uniquement des plats qu’on partage à plusieurs, heureusement car même si j’aime bien le poisson, je ne raffole pas des autres bestiaux aquatiques, même si j’ai goûter à tout ce soir là.
Avant de partir, un petit détour par les WC où se trouvait cette mignonne statuette semblant représenter un couple de dragons bohème. Puis ensuite direction l’hôtel où une jolie cocotte en origami était posée sur le lit, délicate attention, et par la fenêtre, une vue sur les ruelles de Kanazawa que nous sommes allez visiter le lendemain.
]]>De l’extérieur, c’est donc assez “classique” pour nous Français, sauf que celle ci est rouge et blanche, et chose qu’on ne voit pas, elle pèse beaucoup moins lourd que la tour Eiffel, presque deux fois moins. En plus elle est légèrement plus haute puisqu’elle mesure 333 mètres de hauteur, d’où ce Ô (大) dans le titre de cet article qui signifie “gros” en japonais (comme dans Ôsaka 大阪).
Environs 2,5 million de personnes visitent cette tour chaque année, et du 150ème mètre de haut, voici ce qu’on peut voir de Tokyo, très joli, surtout la nuit. J’ai d’ailleurs eu un peu de chance quand même car quelques heures plus tôt, le haut de la tour était invisible d’en bas, de gros nuages s’y étant accrochés.
Et voici un carrefour en forme d’étoile, qui ressemble fort à l’idéogramme japonais 大 (Ô) expliqué plus haut, et aussi quelques vue du port de Tokyo, son pont suspendu et sa grande roue très lumineuse.
Et à l’observatoire il y a aussi un café avec un nom en Français bien sur, un panneau indiquant que le mont Fuji est visible par beau temps, une maquette de la tour et quelques vis d’époque.
Et en redescendant, on nous dépose au 4ème étage d’un ensemble de boutiques et de cafétérias, il ne faut pas oublié qu’on est au Japon, et parmi ces magasins se trouvent quelques musées ou expositions dont celle ci racontant la construction de la tour il y a donc plus de 50 ans de ça.
]]>Il y a aussi une scie géante qui coupe le sol et ce tramway que j’ai pris qui n’est pas un monorail mais dont la ligne est uniquement aérienne. Comme vous pouvez le remarquer, il n’a pas fait très beau ce week end ci, dommage mais au moins je n’ai pas eu trop chaud.
Après la seule photo d’Akihabara nocturne que vous avez déjà vue, en voici d’autres de jour. Bien sur toutes les grosses boutiques d’électronique et de mangas remplissent les façades de grandes publicités, les japonais et Japonaises adorent, et c’est vrai que ça a son charme quand tout un quartier est “décoré” comme ça, c’est vivant et coloré, même la grisaille n’a plus d’importance.
C’est assez impressionnant aussi de voir tout ce qu’il y a de planter sur les trottoirs, entre les arbres, les panneaux, les ligne électriques, les barrières, les lampadaires, les plans, les vélos, les poubelles … c’est parfois difficile si on ne marche pas bien au milieu. Et sur le sol, il y a aussi des inscriptions qui sont peintes, comme ces pieds avant les passages piétons, ou cette interdiction de jeter ses mégots par terre.
Mais il n’y a pas que le sol, il y a aussi tous le reste qui a sont lot de graphisme, comme par exemple ces deux enseignes de magasin d’un style très différent mais très chouette dans leur genre, l’une avec des robots et l’autre avec des poulpes, deux symboles très appréciés au Japon.
Quand je vous disais qu’il ne faisait pas beau ce week end, en voici la preuve, le gratte ciel “Mori tower” de Roppongi était recouvert d’un gros nuage sur toute sa moitié supérieure.
Ensuite je suis aussi aller à Shibuya, uniquement parce que c’est un quartier très réputé que je voulais voir, et pas du tout parce que moi, Booyah, avait un besoin urgent à faire ^^ Voici donc quelques photos uniquement nocturnes puisque la nuit était déjà tombée.
En repartant de Shibuya pour aller prendre mon night bus du retour à Osaka, j’ai du prendre un énième ticket de métro dans l’une de ces machines avec des plans dessus, comme le fond tous les gens qui n’ont pas d’abonnement.
Et pour finir, voici une vue prise du bus sur l’autoroute en approchant Osaka. Je pense qu’il s’agit d’une petite rizière bien tranquille coincée entre deux collines. Comme quoi la vie peut aussi être douce au japon.
]]>Partons donc à la découverte d’un capsule hôtel, voici l’entrée de celui d’Akihabara, et vous pouvez constater qu’il faut enlever ses chaussures dans le hall et les ranger dans un petit casier prévu à cet effet comme c’est de coutume au Japon.
Dirigeons nous ensuite vers les “chambres”, ou plutôt les capsules, puisque celle ci ont une surface d’exactement 2 mètres sur 1, pour 1 mètre de hauteur, et sont donc superposées en deux rangées. Il est bien évident que dans une telle configuration, c’est assez convivial, on entend les voisins ronfler ou regarder la télé, c’est très cool.
Hé oui parce que dans une capsule il y a tout, télé, radio clim et réveil, tout ce qu’il faut pour passer une bonne nuit quoi. En plus tout est réglable et centralisé via un panneau de commande qui permet même de régler l’intensité de la lumière, très pratique pour les matins difficiles (mais un matin au Japon est toujours difficile). Bref c’est le luxe, on se croirais presque dans une navette spaciale parfois.
Un petit apperçu de l’interieur, c’est simplissime, une couverture pas trop éppaisse et un oreiller avec des petites billes de bois ou de plastique dedans, c’est un peu étrange, ni dur ni mou, mais on dort bien dessus quand même. Sur la droite vous pouvez aussi voir que chaque capsule est équipée d’un miroir …
… sans doute pour s’assurer qu’on ne fait pas un cauchemar lorsqu’on voit ça en se réveillant le matin.
A part ça tout est fourni, un casier pour mettre ses bagages, deux brosses à dents, savon-shampoing, peignoir et serviettes, et les douches sont communes. D’ailleurs le mythe en prend un coup, ce n’est pas vrai, les Japonais n’ont pas spécialement des petites … Ok changeons de sujet, je n’ai pas de preuves photographiques à vous montrer, mais en tout cas, si je peux vous faire parvenir toutes ces autres photos aussi vite, c’est parce que le wifi est fourni gratuitement dans ce capsule hôtel, la preuve en image cette fois.
Voilà, vous savez tout de ce fameux capsule hôtel d’Akihabara, ça confirme tout le bien que je pensais de ce type de logement, très design, très pratique, et des prix imbatables puisqu’il m’en aura couté que 4000 ¥ par nuit alors que je suis en plein centre de Tokyo, la ville la plus chère du monde, et même si ce n’est pas demain la veille, moi je dit : “vivement que ça arrive en France ces trucs là” !
]]>Le bus m’a donc déposé à la station principale de la ville, la bien nommée “Tokyo station” dont l’intérieur est d’ailleurs entièrement en travaux actuellement. Et non loin de là, j’ai pu marché dans le quartier de Ginza, qui regroupe, entre autres, bon nombre de marques de luxe de tous les pays. Honneur au Japon avec le building Mikimoto, joaillier spécialisé dans les perles, et dont j’ai toujours eu envi de voir la boutique Tokyoïte de mes propres yeux, en effet, le style architectural est très différent des autres tours environnantes, c’est le moins qu’on puisse dire avec ce rose pâle et ces fenêtres déstructurée.
Et puis bien sur, il y a Chaumet, le fameux joaillier du 12 place Vendôme très présent au japon chez qui j’avais fait mon précédent stage. Design Jean-Michel Wilmotte pour ces boutiques bleues, mais il était trop tôt quand je suis passé vers 8h30 puisque l’ouverture est à 11h00, il n’y avait donc rien en vitrine.
Un peu de sculpture maintenant, l’article de ce blog parlait de “Taiyo No To”, création à Osaka de l’artiste Japonais Tarô Okamoto, et bien voici une autre de ses œuvres suivant la même inspiration, mais bien moins imposante que la “tour du soleil”. Et puis aussi une sculpture étrange représentant une sorte d’araignée géante à Roppongi mais qui n’est pas de lui.
Et puisqu’on est à Roppongi, voici la Mori tower de Roppongi Hills, gratte ciel de 238 mètres achevé en 2003 abritant bien sur des boutiques, un musée d’art moderne, une plate forme d’hélicoptère, une vue panoramique …
Et lorsqu’un zeppelin publicitaire pour la société de téléphonie mobile DoCoMo apparait, on a presque l’impression qu’il va percuter la tour, mais rassurez vous, il est passé juste derrière. Ce genre de réclame n’est quand même pas banale par chez nous, c’est surtout le bruit produit par les hélice du dirigeable qui nous font remarquer sa présence.
Il y a une autre publicité dont la ville est remplie, c’est pour la candidature de Tokyo aux Jeux Olympiques de 2016, ça nous rappelle un peu le triste épisode de Paris 2012 mais espérons que ça ce termine mieux pour Tokyo, ce serait une bonne raison pour y retourner dans 8 ans.
Une visites très intéressante que j’ai faite aujourd’hui est celle sur Tatsumi Asaba au “21-21 Design Sight”, musée d’art moderne dont les expositions varient tous les mois et qui a été dessiné par le plus célèbre des architectes Japonais Tadao Ando, on retrouve donc un style proche de celui du musée d’art moderne de Kobe, sauf que celui de Tokyo a été ouvert cette année et a la particularité d’être souterrain, il n’y a donc que peu de structure visible au dessus du sol, un peu à l’image de la cour du musée du Louvre qui ne laisse apparaitre que les pyramides de verre en surface.
Deux autres architectures intéressantes, celles de la tour De Beer, marque du groupe LVMH comme Chaumet, situé à Ginza et dont la façade fait une vague de haut en bas, et puis le National Art Center inauguré en janvier 2007 dont la façade fait aussi une belle vague, mais à l’horizontale cette fois et pour un bâtiment bien plus impressionnant. Vous allez me dire que c’est le troisième musée d’art dont je vous parle à Tokyo, mais oui, c’est ce qui s’appelle le triangle de Roppongi, puisque ces trois musée sont en effet très proches.
Ensuite, ça ne vous intéresse peut être pas mais ça a bien marquée ma journée puisque j’ai eu la chance de croiser furtivement l’une de mes voitures favorites, la diabolique TVR Sagaris. Très belle, toute orange, on la voyait très bien malgrè le temps maussade, et comme à son habitude elle est passée très vite en faisant un bruit fantastique, que du bonheur, je n’en avait pas vu une vrai depuis les 24 H du Mans l’année dernière, et encore celle ci ne roulait pas. J’ai eu quand même le temps de dégainer l’appareil photal mais c’était quand même un peu trop tard, tant pis on ressent une bonne impression de vitesse sur les photos.
Et pour finir, quelques étrangetés dont seul le Japon a le secret, comme cette toute petite église perdue au beau milieux des buildings.
Un peu moins catholique (quoique) la bible traduite en Belge, soit un livre listant toutes les bières Belges et les détaillant sur une double page, ce qui fait quand même un sacré volume et qui décore très bien une boutique de vaisselle design.
Une pancarte ornant les murs du métro de Tokyo, bien clair et même à la limite du gore mais avec la pointe d’humour qui va bien.
Et enfin un camion Japonais “classique”, remplis de parties chromées plus ou moins utiles mais qui brillent et qui sont chouettes, c’est quand même plus beau que le plastique non ?
]]>De nos jours, les stands ont disparus et la végétation ne s’est pas faite priée pour reprendre ses droits, cet espace est devenu un parc à l’entrée pas chère (250¥) et aux multiples thèmes, quelques musées se sont même implantés dans l’enceinte du parc. Le seul rescapé de cette exposition universelle se nomme “Taiyo No To”, ce qui signifie “La tour du soleil” en Japonais. C’est une sculpture monumentale, emblème de cette Expo 70, créée par l’artiste Japonais Tarô Okamoto, et qui est depuis devenue un symbole fort de la ville d’Osaka. Mesurant 70 mètres de hauteur avec des bras de 25 mètres et une coupole dorée au sommet qui fait 11 mètres de diamètre pour une base ronde de 20 mètre de diamètre, c’est un objet qui est plutôt imposant. Et comme je suis passé deux fois devant, à l’entrée et à la sortie, j’ai pris deux photos à environ 3 ou 4 heures d’intervalle.
Cette sculpture est composée de trois visages, celui du haut représente le futur, celui de devant représente le présent et celui au dos représente le passé. L’intérieur est creux, une autre sculpture pleine de symbole y est placée et il était possible d’y entrer lors de l’exposition, mais ce n’est plus possible maintenant. Les portes n’ont été rouverte que deux fois depuis l’Expo pour 1970 personnes triées sur le volet le 12 octobre 2003, la veille de mon entrée à l’ISD, ça ne s’invente pas, puis ensuite pendant environ trois ans avant une nouvelle fermeture pour cause de rénovation. Il est quand même prévu de rendre l’accès libre à l’intérieur de Taiyo No To en 2010, lorsque seront célébrées les 40 ans de l’exposition universelle d’Osaka, et avec un peu de chance j’y serais encore ^^
Et j’imagine que vous l’aviez bien sur tout de suite reconnu puisque cette sculpture figure en bonne place sur la banderole de mon blog. Mais comme toujours au Japon, le graphisme se déchaîne, surtout sur les symboles ou les œuvres d’art, Taiyo No To n’a donc pas échappé à la règle et se voit dessiné à toutes les sauces. En voici une petite sélection, style crayonné, étonné, bébé, ou simplement rigolo.
]]>Et je n’ai même plus besoin de fourchette pour les retourner, moi je trouve que c’est la classe, et en plus les baguettes sont plus faciles à laver que nos couverts occidentaux.
Voilà c’est prêt, admirez cette belle couleur dorée, cette texture parfaite, ces petites graines de sésame qui croquent légèrement sous la dent : un régal !
Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à tester aussi chez vous, vous m’en direz des nouvelles.
]]>Vient le tour des zones interdites, un gros policier qui dit gentillement “Stay out of here” ou bien un chef de chantier qui barre le passage valent mieux qu’un long discourt.
Ensuite, quand les Japonais doivent faire un pictogramme incluant une voiture, ils ne se contentent pas de dessiner tout simplement un profil tricorp sur deux roues, ils préfèrent les belles voitures de sport, c’est quand même plus chouette, comme le montrent ces panneaux pour signaler la protection des voitures de ce parking par une barrière électrique ou bien une interdiction de stationner.
Et pour finir, deux bonshommes rigolos, le premier qui rappelle à la sortie d’un restaurant la tolérance zéro en vigueur au Japon concernant l’alcool au volant, et le second indique la zone où on doit déposer les poubelles dans mon immeuble. A part qu’il y a plusieurs signes fort comme la baguette magique, la queue de diable, le bonnet de père Noël ou un nœud papillon, ne me demandez pas la signification du panneau, j’ai aussi du mal à comprendre parfois.
]]>Admirez aussi le nom iconique de ces pâtisseries, Manneken, et le logo du manneken-pis qui va avec, ainsi que le drapeau de la Belgique et le petit pâtissier Belge qui prépare des Waffles. Le marketing exploite le filon Belge au maximum bien sur et est associé aux habituels graphismes Japonais : il faut mettre des bonshommes rigolos partout.
Et il existe aussi des boutiques qui vendent des Belgian Waffles tout chaud dans les rues. Mais malgrè ça, beaucoup de Japonais connaissent assez peu la Belgique, exepté parfois pour ses bières.
]]>Voici maintenant un papillon qui s’était égaré dans l’agence. Posé sur du bois comme ça on à presque l’impression que ses ailes sont trouées, mais il aurait bien du mal à voler si c’était le cas, en fait on sent une légère transparence dans les parties claires en zoomant la photo.
Les araignées qu’on croise le plus souvent à l’agence ont elles aussi les mêmes couleurs que ce papillon mais à la différence de leurs compatriotes Européennes, les araignées Japonaises peuvent se déplacer en sautant et faire des bons d’une vingtaine de centimètres parfois, c’est très surprenant.
Autre type de bête, l’étang devant lequel je passe tous les jours était remplis de crapeaux qui coassaient à longueur de journée, mais ils ont l’air beaucoup moins nombreux depuis que ce héron y a élu domicile.
Et pour finir, il existe aussi des frelons un peu plus impressionnant que chez nous et de gros scarabés vert qui volent, mais si on lève la tête en ville, on peut voir plein d’autres animaux géant comme cette abeille métallique posée sur le toit d’un immeuble en plein quartier de l’électronique d’Osaka.
]]>Et maintenant, un Katsu-udon, porc frit sur des grosses udons, oui je sais ça ressemble à des vers de terre, surtout dans la bouche, mais c’est très bon. Et aussi un Soba classique avec quelques pétales de céréale.
Et comme ces plats de nouilles sont très populaires au Japon, il est possible d’en manger chez soit sans avoir besoin de les préparer. Ce sont les célèbres “instant-ramens”, inventés à Osaka il y a bien longtemps maintenant et dont les composants sont desséchés. En ajoutant de l’eau bouillante ou bien en les mettant directement dans la casserole, vous obtiendrez un bon repas mais qui n’est selon les Japonais eux même pas très bon pour la santé. On en trouve cependant des rayons entiers dans tous les supermarchés, et voici tout de même quelques uns de ces instant-ramens, les vrais de vrais du Japon.
]]>N’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir et voir qu’il n’y a pas de trucage ^^
]]>Mais aussi des emballages de biscuits, un club de tennis, une boutique d’objets design ou encore une marque de vêtements Japonais. Alors bon d’accord parfois ça tiens debout leurs choix de mots français, mais c’est aussi régulièrement plutôt délirant.
]]>Puisque je suis à Osaka et que c’est la bière la plus souvent servie à la pression dans les restaurants de cette ville, comme le prouve cette photo, j’ai aussi voulu essayer toutes les sortes de Suntory disponibles au supermarché. Et comme le veux l’habituelle diversité au Japon, il y en a 7, et toutes bien différentes. La qualité est croissante de gauche à droite, d’abord la Diet, seulement 77 Kcal par canette et 4,5 % d’alcool et la Zero-Nama, sans Malt et à 4 %, viens ensuite la Suntory Jiyotsuki à 5 %, bon rapport qualité-prix, puis la Magnum dry - Golden dry à 6 %. Ces quatre Suntory sont les moins chères, mais aussi les moins bonnes puisqu’elles sont considérés au Japon comme de fausses bières car elles ne contiennent pas de malt. En effet, une lois taxant fortement la bière a motivée les brasseurs à commercialiser ce type de bières sans malt ou avec seulement un certain pourcentage de malt. Ces bières sont donc beaucoup moins chères car moins taxées, et sont bien sur un peu moins savoureuses. Les trois vrais bières que produit Suntory sont donc la Malt’s beer contenant 5 % d’alcool, la Rich Malt à 5 % aussi et la fameuse “Suntory The Premium Malt’s”, la vrai de vrai, au goût riche pour 5,5 % d’alcool, et qui a déjà remporté plusieurs prix internationaux. Un bon éventail de choix comme vous pouvez le voir.
Attention, prononcez Suntory à la Japonaise, “Soon-To-Li” et non pas “Sein-Tau-Riz”, sinon le serveur du restaurant pourrait ne pas vous comprendre, et ce serait bien dommage. Même si vous voulez un soft drink comme ceux ci, avec un petit calamar dessiné sur le verre.
]]>Sur les cotés, on a bien sur une assez belle vu sur les bâtiments ou la ville puisque on est en hauteur, ça change de sous terre et c’est plutôt sympa, mais de l’avant ou l’arrière, on peut voir le circuit que fait le rail en zigzaguant au dessus de l’autoroute, ou des autoroutes pour être plus précis. Vous pouvez donc voir sur ces photos l’échangeur de “Bampaku Kinen Koen”, là où la ligne se sépare en deux, et un monorail qui attend son tour avant d’entrer dans la station de “Senri Chuo”, celle où je le prend. Avouez que c’est quand même beau ces courbes fluides et harmonieuses dans le ciel d’Osaka.
Et voilà d’où il se conduit, d’une cabine avec une instrumentation qui semble venir d’un autre âge mais qui marche heureusement très bien, et une porte frontale au milieu, seul moyen d’accéder au rail.
La construction du monorail d’Osaka a débutée en 1990, la ligne a ensuite été prolongée puis dédoublée en 1997, faisant de ce monorail le plus long en activité sur la planète avec ses 23,8 km. Il détient d’ailleurs toujours ce record du monde puisque tous les autres monorails plus long sont encore à l’état de projet. Si ça c’est pas la classe hein quand même, avec le document officiel du guinness book à l’appuis !
]]>Après avoir acheter quelques produits français typiques parce que ya pas de mal à ce faire du bien, nous sommes allée de nouveau voir jouer le Gamba Osaka, mais cette fois en buvant des Chimay bleu ouvertes grâce à un super décapsuleur pliable.
Comme le dernier match auquel j’avais assisté était il y a un mois, le temps était un peu différent, plus beau et la nuit tombant un peu plus tôt, d’où cette belle lumière lors de la présentation du “onze de départ” acclamé par tous les supporters juste avant le coup d’envois.
Ensuite le match fût rythmé de bien bonnes choses à commencer par ces nouilles-apéro du monde entier, et notamment de France avec ce petit personnage au béret et ce goût de French Escargot qui n’était pas si prononcé. Ajoutez à cela une bonne Orval, bière Belge trappiste, et la vie est belle.
Vint ensuite le tour du très attendu “Camembel’ de Norl’mandie”, très bien fait après quelques jours d’importation et pile poil à bonne température. Il était parfait, même le pain en devenait secondaire, et les Japonais qui l’ont goûté ont adoré (à moins qu’ils ne soient vraiment très polis). En tout cas ça fait du bien de manger ça, surtout devant un match en direct live et avec des chants en Japonais tout autour.
Pour en revenir au match, il se jouait contre l’équipe Trinita de la ville d’Oita sur l’île de Kyushu, et malgré que le Gamba soit deuxième ex-aequo du championnat Japonais, ils ont perdus. Trinita est l’équipe qui s’est faite marquer le moins de buts car elle pratique une politique du tout défensif alors que Osaka est adepte du tout offensif, voilà pourquoi un seul but a été marqué au cour de ce match qui était moins intéressant que le précédant. Mais cette défaite s’explique surtout par le fait que trois des meilleurs joueurs du Gamba étaient absents. L’un étant malade, un autre, sélectionné dans l’équipe du Japon pour les jeux olympique était donc indisponible et le troisième vient tout juste de signer un contrat d’un milliard de Yens dans un autre club.
]]>L’arbre le plus interessant et original pour nous Européen est sans conteste le Bambou, il y en a des forêts entières ici, le slogant de la ville Suita de l’agglomération d’Osaka où je réside et travaille est d’ailleur “Bamboo forest in Senri”. Le bambou pousse très vite, une section de son tronc correspond à une journée, et on peu même faire des petits bateaux avec ses feuilles comme me l’a montré un collègue.
Il est amusant aussi de voir régulièrement des rizières qui subsistent au beau millieu des immeubles et qui se multiplient au fur et àmesure qu’on s’éloigne du centre ville.
Et pour finir, quelques photos de fleurs qui n’ont pas grand chose d’originale si ce n’est que c’est toujours joli.
]]>Et comme le Japon est un pays très ouvert, voici quelques une des multiples choses qui me font penser régulièrement à mes connaissances restées en France, des fois que ça leur donnerais envi de me rejoindre, la porte est ouverte, notamment pour mon père, dont la Guinness est la bière préférée et qui ne serait donc pas trop dépaysé.
Pour Pépito maintenant, un pot de choco, un vrai qui a le même goût tout pareil qu’en France et qu’il n’y a pas en Espagne (que de souffrance ça a du être). En tout cas, au Japon, le pot est en plastique et fait 220 grammes, je ne sais pas ce qui est écrit au dos mais il n’est surement pas fait à Mont-Saint-Aignan comme les nôtres (ouai dans ma ville quoi ^^)
Deux de mes cousins ont des noms inscrit au Japon pour l’éternité, Victor qui est la marque de matériel audio de JVC et qui sera peut être l’occasion pour lui de remplacer son iPod. En plus un montage mal fait avec une Japonaise qui ne joue pas de guitare, c’est quand même cool nan ?
Et Gaspard dont les histoires pour enfant et produits dérivées “Gaspard et Lisa” sont aussi disponibles au Japon.
Les grands parents maintenant, avec cette galerie marchande dans le quartier d’Umeda qui porte le nom de ma grand-mère d’Épinal, j’espère quelle aime le rose.
Et cette publicité pour la montre Dandy de Chaumet en pleine page au dos d’un magazine Japonais assez classe, maison prestigieuse de la place Vendôme, marque favorite de ma grand-mère de Rouen et aussi mon précédant terrain de stage.
Pour prouver à Chistine que j’ai bien écouté touuuuuuuus ses nombreux conseils sur le Japon et que je les appliques à la lettre, voici une bouteille de Yakult, 65 ml de vitamines qu’il faut boire tous les matins quand on est un vrai Japonais car cette bouteille, très ancienne maintenant, est une icône du design packaging au Japon.
Pour rappeler des (mauvais) souvenirs à David, il faut qu’il sache que je passe tous les jours devant l’agence Century 21 qui est prés de chez moi, hé oui même au Japon ils me courent après, mais cette fois je ne leur ai pas loué d’appartement, pas deux fois la même erreur qu’à Valenciennes hein ! Bon et puis pour me faire pardonner et parce qu’il dessine des gros engins dans ce genre à Lyon, un “petit” Hummer vu à Kyoto.
Puisqu’on en est à parler voitures, je croise très souvent des Nissan Skyline R34, je ne suis pas un grand fan mais je sais que ça fera plaisir à Michael, surtout une photo de nuit avec une belle peinture blanche et un kit “Tokyo drift”, puisqu’on est au Japon ^^
Pour Vincent qui collectionne tous ce qui porte une inscription 107, voici un petit train des montagnes Japonaises, vu dans un magazine, et portant fièrement le fameux numéro “107″
Édouard n’oubliera jamais ces heures passées dans les super-marchés à chercher le mousseux le moins cher possible il y a quelques années de ça. Hé bien après moult test, c’est le “Sire de Beaupré” qui nous est apparu comme le meilleur rapport qualité prix. Je n’ai pas oublié non plus et les Japonais aussi sont arrivés à la même conclusion puisqu’on en trouve à l’autre bout du monde. Classe nan ?
Voilà, ces petites dédicasses ont été un bon prétexte pour vous faire découvrir quelques images du Japon. Il y a en effet des similitudes avec la France (si peu). Vous êtes donc les bienvenus chez moi dans la limitte de la place qu’il y a dans mon 15 mètres carrés, même ceux qui ne figurent pas dans cette liste bien sur, car je n’oublie personne en étant ici.
]]>Commençons par une mise en bouche typiquement Okinawaïenne, le “Umibuboo”, mot pour mot “raisin de la mer”, qui est une sorte d’algue qui ne pousse nul part ailleurs sur la terre qu’à Okinawa. C’est très étrange, très petit (environ 2 mm de diamètre) et chaque grain éclate sous la dent quand on croque une grappe, ce qui, vu le nombre de grains, est comparable à une mini mitrailleuse dans la bouche. Très amusant.
Ensuite voici une sorte de salade d’algue appelée “Mozuku”, un peu salé si je me souviens bien, mais bon ça sort de la mer, c’est surement normal.
Toujours des algues mais avec du poulet cette fois, c’est le “Hijiki”.
Des sortes de petits gâteaux de poisson frit, le “Satsuma-Age”, délicieux et plutôt originaire de Kyushu que d’Okinawa puisque Satsuma est l’ancien nom de la préfecture de Kyushu.
Du porc cuit dans l’eau bouillante et coupé en gros cube avec moitié viande et moitié gras, mais tout se mange, c’est juste un peu plus mou. Au Japon on appelle ça “Kakuni” mais à Okinawa, c’est du “Rafutee”.
Le Tofu spécial d’Okinawa, un peu plus gluant et gélatineux que le Tofu classique mais c’est toujours issu du lait de soja. Il est ici accompagné d’un morceau de “Niga-uri” ou “Goya” à Okinawa, une courge très amère et très appréciée sur cette île pour lutter contre la chaleur.
Une salade de petits poissons appelé “Nambanzuke”, apparemment ça veut littéralement dire “Européen”. Ouai je sais, ça a une drôle de tête et c’est pas super appétissant, mais après quelques bières ça passe tout seul.
Un peu de végétaux, des “Renkon”, ce sont les racines de la fleur de lotus, ici, ces rondelles sont frittes avec de la moutarde.
On passe aux fruit de mer, du poulpe grillé avec de la mayonnaise et du piment, c’est du “Ikayaki” (Ika = poulpe et Yaki = grillé), je n’ai pas souvenir du goût sinon que la carapace était un peu dure.
Encore du Goya mais en salade cette fois, avec de l’œuf, du jambon du soja et qui prend donc le nom de “Goya-chample”.
Quelque chose de très surprenant maintenant, un poisson tellement frit qu’il en est complètement desséché, et donc très croustillant. On essaye de casser des morceaux et de les croquer, avec tout ce qu’il y a dedans. C’est typique d’Okinawa parait-il et c’est vraiment bizarre.
Pour finir, un mélange de riz, de poulet haché, d’épices, de tomate, et à nouveau de Goya, c’est le “Tacorice”, et la cuillère n’est pas là pour le manger mais pour ce servir dans son assiette, les baguettes sont bien sur incontournables.
Pour accompagner tout ça, rien de tel qu’un verre de “Japanese spirit”, c’est un alcool à environ 20% qui peut être fait à base de riz, de soja, de patate ou bien de blé comme celui ci. L’idéogramme imprimé sur le verre se lit “Yu” et signifie “Jouer”.
Alors bien sur je n’ai pas englouti tout ça, ce sont des plats qu’on partage toujours à quatre, mais j’ai tout essayé, même ce qui n’est pas du tout dans nos bon vieux standards Français, et c’était vraiment très interessant. J’espère que ces photos vous donneront envi d’aller passer des vacances à Okinawa, après tout, c’est aussi bien que le bord de la manche pas vrai ?
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